Dois-je passer aux codes-barres?

L’EAN

Aujourd’hui la quasi totalité des articles, de grande consommation ou pas, sont porteurs d’un code barre standardisé. Il s’agit du fameux code EAN (European Article Numbering), celui que scanne la caissière de votre super-marché. Il est aussi connu sous le nom de Gencod et il est dérivé de l’ancien UPC américain (Universal Product Code) désormais intégré à l’EAN. L’EAN est un standard international et universel destiné à l’identification univoque d’objets. Le numéro EAN constitue la base de contrôle du flux des marchandises, du fabricant en Chine jusqu’au consommateur final à Paris. Il est sans doute l’un des principaux instruments de la mondialisation, avec le container de transport.

On ne peut pas inventer ses propres codes EAN (sauf pour un usage strictement interne) : l’entreprise doit être enregistrée auprès de l’organisme de régulation qui lui attribue une plage de numéros. Par ailleurs les numéros contiennent une clé de contrôle calculée, impossible donc de définir les 13 chiffres comme bon vous semble.

L’EAN est composé de 13 chiffres (parfois 8). Les trois premiers chiffres de l’EAN indiquent dans quel pays l’entreprise est membre du système EAN (300 à 379 pour la France) et les 5 chiffres suivants sont le numéro de l’entreprise. Le dernier chiffre est la clé de contrôle.

L’EAN étant un standard largement utilisé, vous avez tout intérêt à l’utiliser vous-même. Par exemple si vous souhaitez vendre vos produits sur la marketplace d’Amazon, sachez qu’il vous faudra obligatoirement mentionner le code EAN dans les données produits que vous transmettez à Amazon. Autre exemple, devant le succès de votre boutique en ligne vous décidez d’ouvrir une boutique physique : vous devrez alors être en mesure de scanner vos articles avec votre logiciel de caisse.

Utiliser les codes-barres consiste donc en premier lieu à enregistrer le numéro EAN pour chaque article dans votre base de données.

Un conseil (mais ce devrait plutôt être un ordre !) : même si vous n’avez pas utilité aujourd’hui des EAN, enregistrez-les systématiquement (les 13 chiffres imprimés sous le code-barre) lorsque vous référencez un nouveau produit dans votre catalogue. Le jour où vous aurez besoin des codes EAN, vous serez alors bien content d’avoir procédé ainsi.

Si votre plateforme e-commerce ne vous propose pas par défaut un champ « EAN » ou « UPC » sur la fiche produit (dans ce cas vous pouvez vous poser des questions sur le professionnalisme de la plateforme ), utilisez un champ qui ne sert pas, vous aurez toujours la possibilité de modifier par la suite votre base de données pour créer un champ EAN et basculer les données d’un champ à l’autre.

Important : saisissez les 13 chiffres sans espace, sans tiret.

S’équiper pour être techniquement capable de lire les codes-barres est très simple. Mais la lecture d’un code barre ne fait qu’envoyer un numéro à votre logiciel, de la même manière que vous auriez saisi ce numéro avec le clavier. Si votre logiciel ne connaît pas ce numéro, ne sait pas à quoi il correspond, de quel produit il est l’identifiant, vous ne pourrez rien en tirer. Votre logiciel vous répondra « produit inconnu ».

Le pilier de la gestion des codes-barres ce n’est donc pas l’étiquetage ni la lecture des codes, mais bien le référentiel produit. La contrainte principale pour vous sera de vous assurer que le numéro EAN – ou autre numéro – soit renseigné pour chacun de vos articles dans votre base de données.

 

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